Films à ne pas manquer !

Clap 8 vous donne sa sélection des films cannois à voir absolument dès leur sortie en salles. Découvrez le top 3 de chaque membre de l’équipe, des films vus pendant la 75e édition du Festival de Cannes du 24 au 28 mai 2022.

Jeanne Metzinger

  1. Close de Lukas Dhont : Touchant, la réalisation épouse bien les émotions des personnages, très belle colorimétrie.
  2. EO de Jerzy Skolimowski : Lumière très travaillée, de superbes partis pris de réalisation et une très bonne BO.
  3. Triangle of Sadness de Ruben Östlund : Très bon acteur, un montage très dynamique, drôle et colorimétrie de l’image très travaillée.

 Ilyes Derkaoui

  1. Rebel de Adil El Arbi et Bilall Fallah : Percutant. 
  2. Nostalgia de Mario Martone : Envoûtant. 
  3. Leila’s brothers de Saeed Roustaee : Un drame familial si bien mis en scène.

Abel Barriquault

  1. Rebel de Adil El Arbi et Bilall Fallah : J’ai été surpris par les performances des acteurs, mais aussi par la réalisation. Un réalisme qui frappe et qui vous laisse sans voix. À regarder uniquement au cinéma.
  2. Next Sohee de Jung Ju-ri : Un film qui m’a particulièrement touché en tant qu’étudiant de par ses personnages auxquels je me suis attaché très rapidement. Mais aussi un film que j’ai apprécié pour son aspect dénonciateur, pointant du doigt une société rongée par une transformation des services publics en entreprises devant générer du profit.
  3. Nostalgia de Mario Martone : Touchant par les émotions qu’il dégage. Porte parfaitement son nom puisque l’on partage très rapidement cette nostalgie avec le personnage principal.

Imen Abdelmoula

  1. Le Bleu du Caftan de Maryam Touzani : Une histoire d’amour touchante mais surtout un film qui procure énormément d’émotions, pleurs, rires, joies…
  2. Rebel de Adil El Arbi et Bilall Fallah : Une réalisation et mise en scène parfaite ! musique, rap, danse… Parfait.
  3. Ashkal de Youssef Chebbi : Film tunisien qui m’a directement parlé. Une intrigue intéressante.

Lisa Sada

  1. Rebel de Adil El Arbi et Bilall Fallah : Excellente réalisation, film original avec les séquences de rap et de chansons.
  2. Close de Lukas Dhont : Très bon jeu d’acteur, histoire touchante et beaux visuels.
  3. Les Cinq Diables de Léa Mysius : Histoire originale, suspens présent tout au long du film.

Sara Nadjem

  1. Salam de Melanie Diam’s, Houda Benyamina et Anne Cissé : Une histoire de vie déchirante racontée d’une bonté inouïe. Retrouver Mélanie Diam’s 10 ans après qui nous livre son récit intime plus que bouleversant, raconté d’une manière calme et apaisée, laisse le spectateur sans voix.
  2. Leila’s brothers de Saeed Roustaee : Une famille unie et à la fois décomposée. Un scénario moderne au cœur de l’Iran, nous plonge dans le quotidien d’une sœur qui a dédié toute sa vie à ses parents et ses quatre frères. Un film déchirant et émouvant du début à la fin.
  3. Rebel de Adil El Arbi et Bilal Fallah : Un film original où l’on retrouve danse, chant et action le tout mélangé à une problématique sensible et actuelle. Renouveau qui fait du bien au cinéma et aux spectateurs.

Oksana Monteiro Peixoto

  1. Triangle of Sadness de Ruben Östlund : Satire de notre société qui aura fait rire la salle à gorge déployée. L’esthétique du film est très travaillée. Tant sur le fond que sur la forme, je suis ressortie de la salle comblée.
  2. EO de Jerzy Skolimowski : Le traitement du sujet m’a particulièrement touché. Ce film expose directement l’impact des hommes sur les animaux. Pour sa prise de risque et son originalité, en choisissant de raconter l’histoire du point de vue d’un âne. Pour les 3 fois où je me suis retenue de lâcher une larme.
  3. La nuit du 12 de Dominik Moll : Traite de la réalité des féminicides de manière glaçante. Clara, 21 ans, est assassinée de manière ultra brutale en rentrant de chez sa meilleure amie. Un homme lui jette de l’essence dessus et l’allume avec un briquet… Une des premières scènes du film… Je suis encore traumatisée. Beaucoup de films m’ont marqué à Cannes, mais je pense que celui-ci mérite d’être mis en avant, car son sujet est malheureusement bien trop réel.

Cassiopée Boyaval

  1. Rebel de Adil El Arbi et Bilal Fallah : Bouleversant, engage sur la cruauté d’une guerre actuelle à de nombreux niveaux
  2. Broker de Hirokazu Kore-eda : Touchant avec un sujet nouveau.
  3. Leila’s brothers de Saeed Roustaee : La fratrie attachante et les parents détestables. Drame familial.

Chloé Laubertin

  1. Rebel de Adil El Arbi et Bilal Fallah : Époustouflant, que ce soit au niveau visuel, sonore, du scénario avec la touche chorégraphie qui fait tout le charme du film.
  2. L’Innocent de Louis Garrel : Touchant et en même temps très sympa à regarder, on se laisse vite prendre dedans et la mise en scène est très bien faite.
  3. Mediterranean fever de Maha Haj : beau scénario, belle images… Film touchant.

Romain Leon

  1. Close de Lukas Dhont : Film très émouvant qui nous éblouit tant par sa mise en scène que la photo, mais aussi par les dialogues trouvés à la perfection, nous transmettant l’esprit des deux jeunes.
  2. L’Innocent de Louis Garrel : Un film qui pourrait être banal voir un téléfilm pourtant sublimé par l’acting de Louis Garrel et de la surprenante Noémie Merlant qui donnent vie à ce film. L’humour est fin et marche à tous les coups. Pareil pour les scènes plus émouvantes. Le film est juste.
  3. Rebel de Adil El Arbi et Bilal Fallah : Film superbe avec des plans séquences époustouflants et un très bon scénario.

Jean-Christian Lejay

  1. Rebel de Adil El Arbi et Bilal Fallah : Film dont le scénario glaçant tend à ne pas laisser indifférent le spectateur en le rendant impuissant aux drames et tragédies qui s’accumulent sous ses yeux. Les dialogues et les mises en scène mettent à la lumière du jour, les longs et divers processus de manipulation que le Djihad implique, sujet d’actualité et polémique. Les effets visuels et la direction de la photographie nous immergent en croisade audiovisuelle et en guerre sainte de par l’intersection de différents genres qui rendent le film hors du commun et original, notamment avec la danse, le rap et la scénographie théâtrale.
  2. Close de Lukas Dhont : Film qui parle de sensibilité, de fragilité et de redéfinition du masculin. La bande originale nous fait voyager et passer un bon moment. L’homosexualité et l’amour dès l’enfance sont des sujets qui semblent être rarement traités, ce qui rend le film très intéressant et poignant dans son scénario. Enfin, la photographie s’appuie fortement sur des références picturales d’émancipations homosexuelles qui restituent une atmosphère liée à l’innocence et l’interdit ou encore au naturel et l’ambiguïté. La colorimétrie est magnifique.
  3. Stars at noon de Clair Denis :  Deux êtres charnels, isolés dans une zone géopolitique tendue tentent de vivre et de survivre. Leur existence a directement un impact dans les plus hautes sphères commerciales du Nicaragua, les rendant protégés ou attaqués en fonction de la guerre d’information. C’est un film avec un double scénario, un hors-cadre avec l’action militaire et politique et un dans le cadre, avec la déambulation sexuelle et amoureuse du couple. Le tout enveloppé, dans une bande originale et une direction de la photographie tout simplement hors pair.

Faites confiance à la team Clap 8, allez y sans hésiter !

L’ACID présente sa sélection !

Par Pénélope Picard et Sara Nadjem

 

Rencontre avec Ina Seghezzi pour présenter la sélection Acid Cannes 2022.

Ina Seghezzi est une documentariste dont les courts et les longs-métrages sont régulièrement sélectionnés dans des festivals internationaux (Cinéma du Réel, FIDBA, FIFDH, Doc Outlook Nyon, Festival international du cinéma d’Alger…). Adhérente de l’Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion, elle était membre du groupe des cinéastes sélectionneurs de l’Acid Cannes cette année. Nous lui avons posé quelques questions pour connaître les dessous de la sélection.

Bonjour Ina, vous êtes membre du groupe qui a bâti  la sélection cannoise de l’Acid cette année, pouvez-vous nous expliquer comment est composée cette “équipe” ?

Bonjour ! Ce sont 15 cinéastes qui sont chargés de choisir les films. Nous sommes des adhérents de l’association Acid, choisis à tour de rôle, année après année. Parmi eux, nombreux sont les cinéastes dont les films ont été sélectionnés lors des années précédentes. Effectivement, tous les cinéastes sélectionnés signent une charte et sont invités à  intégrer  l’association et devenir adhérent de l’Acid.

Comment se déroule la sélection ?

Plus de 400 films ont été inscrits chaque année entre début janvier et fin mars. Une présélection est effectuée au fur et à mesure par des sous-groupes dès la réception des films pour réduire le panel. Les films présélectionnés sont visionnés par tout le monde. Puis vient la délibération début avril qui mène à ce choix de 9 films !

Avez-vous des critères de sélection précis ?

La particularité de la sélection ACID est qu’elle n’a pas de direction artistique à la tête du comité de programmation. Les 15 cinéastes programmateurs sont à égalité et le choix des films se fait dans un esprit de soutien aux films, afin de donner une visibilité à des films indépendants qui nous enthousiasment et que nous accompagnons  par la suite lors de leur sortie en salles. Pour qu’un film puisse être sélectionné, il faut qu’un certain  nombre de cinéastes se portent garant pour soutenir le film. Le choix se fait donc par coup de cœur pour un film, uniquement sur des critères cinématographiques. Les choix sont chaque année sujets à de longues discussions car évidemment il y a bien plus que 9 films que nous aurions envie de sélectionner.

Certaines règles doivent tout de même être respectées. Tous les films doivent faire l’objet d’une première française. Il arrive que des films aient été sélectionnés et projetés dans d’autres festivals, ailleurs dans le monde, la première mondiale n’est pas une condition sine qua non. Un des éléments cruciaux est que la sélection à l’Acid puisse aider à ce que le film trouve un distributeur. L’équipe permanente de l’Acid fait un grand travail en direction des distributeurs et aussi des exploitants pour les inciter à voir les films à Cannes.

La sélection est constituée de  documentaires et de fictions, représentées presque à égalité, avec une petite majorité de fictions. De même, sur les 9 films sélectionnés, 6 au moins doivent être français. Il n’y a pas de critère concernant les premiers films, les réalisateurs peuvent avoir réalisé plusieurs films auparavant.

Vous recevez beaucoup de films étrangers ?

Nous recevons de plus en plus de films étrangers, bien  plus que la moitié, depuis quelques années un grand nombre de pays comme la Chine et le Japon, mais aussi l’Amérique du Sud par exemple. Le choix de ces films est difficile, la qualité des films est élevée et il n’y a, comme je l’ai déjà mentionné, que 3 places pour eux dans la sélection.

Le fait que nous soyons tous des cinéastes en activité avec nos différents regards, apporte une vraie diversité au sein de la sélection.

Une fois la sélection faite, comment sont mis en avant les films durant le festival de Cannes ?

Lors du festival de Cannes, chaque journée est dédiée à un film. Il y a une projection le matin et une le soir. Elles sont ouvertes à tous et accompagnées d’un débat, en présence de l’équipe du film. Nous accueillons beaucoup d’exploitants lors de ces projections afin qu’ils puissent déjà se positionner pour une future sortie du film.

Et après ?

Il y a une reprise de la sélection cannoise dans les cinémas partenaires de l’Acid en France. Ça commence dès septembre au cinéma Le louxor à Paris ! Durant ces projections, les cinéastes sont présents pour accompagner le film et débattre avec le public. Pendant et après Cannes, l’Acid accompagne les films dans les différentes étapes de diffusion, c’est-à-dire la recherche de distributeur, la promotion, la programmation et l’accompagnement dans les salles de cinéma partenaires, les festivals et autres lieux culturels partenaires dans le monde.

Merci Ina !

Merci à vous, et n’hésitez pas à aller visionner les films Acid lors du festival ou au moment de leur sortie en salle !

 

La sélection Acid Cannes 2022

  • 99 moon de Jan Gassmann
  • Atlantic bar de Fanny Molins
  • La colline de Denis Gheerbrant et Lina Trismova
  • Grand Paris de Martin Jauvat
  • How to save a dead friend de Marusya Syroechkovskaya
  • Jacky Caillou de Lucas Delangle
  • Magdala de Damien Manivel
  • Polaris d’Ainara Vera
  • Yamabuki de Juichiro Yamasaki

 

Focus sur les Jeunes Ambassadeur.e.s

L’Acid a à cœur d’inclure les jeunes spectateurs dans sa mission de diffusion du cinéma indépendant. C’est pour cela qu’elle s’est entourée de Jeunes Ambassadeurs, des cinéphiles portant un regard nouveau sur les œuvres et la manière de les visionner. Ils sont conviés à des séances spéciales et des rencontres professionnelles au sein desquelles de nombreux cinéastes de l’Acid interviennent. Les JA ont pour rôle de communiquer sur les films de la sélection en organisant des événements et en rédigeant des critiques.

Chaque nouvel.le ambassadeur.e est le.a bienvenu.e donc n’hésitez pas à les rejoindre !

Nouveau Prix French Touch du Jury pour la 61e édition de la Semaine de la Critique

Le « Prix French Touch du Jury » complète cette année les six autres distinctions remises par la section. Le Jury composé de Valeria Golino (Présidente), Joanna Kulig, Benjamin Biolay et Édgar Ramirez récompensera l’originalité et la prise de risques des cinéastes émergents de cette 61e édition de la Semaine de la Critique.

© La French Touch

Ce nouveau prix doit son nom au mouvement French Touch dont la philosophie selon Ardavan Safaee, ambassadeur de la French Touch, est de « promouvoir nos talents et nos sociétés dans le monde entier » ainsi que présenter la France « comme terreau de financement, un pays qui fédère tous les talents ». La French Touch s’associe donc cette année à la Semaine de la Critique pour soutenir les jeunes talents de la sélection.

La sélection 

Compétition 

Longs Métrages

  • Aftersun de Charlotte Wells (1er film)   
  • Alma Viva de Cristèle Alves Meira (1er film)
  • Dalva d’Emmanuelle Nicot (1er film)
  • La Jauría d’Andrés Ramírez Pulido (1er film)
  • Nos cérémonies de Simon Rieth (1er film)
  • Tasavor (Imagine) d’Ali Behrad (1er film)
  • Metsurin tarina (The Woodcutter Story) de Mikko Myllylahti (1er film)

Courts métrages

  • Canker de Lin Tu
  • Las criaturas que se derriten bajo el sol (Les créatures qui fondent au soleil) de Diego Cespedes
  • Cuerdas (Chords) de Estibaliz Urresola Solaguren
  • Dang Wo Wang Xiang Ni De Shi Hou (Will You Look At Me / Regarde-moi) de Shuli Huang
  • Ice Merchants de João Gonzalez
  • It’s Nice In Here de Robert-Jonathan Koeyers
  • Nisam je stigao voljeti (I Didn’t Make It To Love Her) de Anna Fernandez De Paco
  • Sur le trône de Xerxès de Evi Kalogiropoulou
  • Raie Manta de Anton Bialas
  • Swan dans le centre de Iris Chassaigne

Séances spéciales

Film d’ouverture

  • When You Finish Saving The World de Jesse Eisenberg

Longs métrages

  • Gouttes d’Or de Clément Cogitore
  • Tout le monde aime Jeanne de Céline Devaux

Courts métrages

  • Amo de Emmanuel Gras
  • Hideous de Yann Gonzalez
  • Scale de Joseph Pierce

Film de clôture

  • Da-eum-so-hee (Next Sohee) de Jung July

Un Certain Regard 2022 : Une sélection riche !

Pour cette 75e édition, c’est le film Tirailleurs qui inaugurera la section Un Certain Regard. Ce long-métrage est un hommage aux tirailleurs sénégalais, combattants de la Première Guerre mondiale. 

Marie-Clémence David © 2022 – Unité – Korokoro – Gaumont – France 3

Mathieu Vadepied mettra en scène Omar Sy dans le rôle d’un père qui s’engage dans l’armée française en 1917 pour retrouver son fils qui y a été intégré de force, donnant la réplique à Alassane Diong et Jonas Bloquet.

Un second hommage sera rendu parmi les films sélectionnés, à Gaspard Ulliel qui interprétera son ultime rôle au côté de Vicky Krieps. Réalisé par Emily Atef, Plus que jamais sera sa dernière participation sur grand écran que pourront découvrir festivaliers et cinéphiles cette année.

Riche en diversité

Pour cette nouvelle édition, ce sera notamment l’occasion d’accueillir les 8 premiers films de 10 réalisateurs dont Les Pires de Lise Akoka et Romane Guerret, Metronom de Alexandru Belc, Plan 75 de Chie Hayakawa, War Poney de Riley Keough et Gina Gammell, Bachennya Metelyka de Maksim Nakonechnyi, Harka de Lotfy Nathan, Rodéo de Lola Quivoron, Joyland de Saim Sadiq.

Une programmation diversifiée et multiculturelle où seront mis à l’honneur la France, la Roumanie, le Japon, Les Etats-Unis, l’Ukraine, la Tunisie et le Pakistan.

Riche en retrouvailles

La croisette aura le plaisir de retrouver Davy Chou avec Retour à Séoul, Ariel Escalante Meza qui accompagnera Domingo y la Niebla (Domingo et la brume), Hlynur Pàlmason pour son film Vanskabte Land et Agnieszka Smoczynska avec The Silent Twins. Tous les quatre sélectionnés lors de la Semaine de la Critique les années précédentes, feront cette année partie de la section Un Certain Regard.

Deux autres réalisatrices présenteront pour cette 75e édition,  Maha Haj avec son film Mediterranean fever et Maryam Touzani pour son film Le Bleu du Caftan, toutes les deux déjà sélectionnées dans la section un Certain regard en 2016 et en 2019.

Riche en rencontres

Les festivaliers auront l’honneur d’accueillir quatre formidables réalisateurs qui n’en sont pas à leur coup d’essai en matière de réalisation. Parmi eux seront présents Emin Alper avec son film Kurak Günler, Kristoffer Borgli avec Sick Of Myself, Marie Kreutzer et son film Corsage et enfin Thomas M Wright qui présentera The Stranger pour cette 75e section Un Certain Regard.