Mud – Sur les rives du mississippi

Petit retour sur Cannes 2012 avec Mud – Sur les rives du Mississippi.

Jeff Nichols a qui l’on doit le magnifique Take Shelter en 2011, nous présente l’histoire de Ellis et Neckbone, 14 ans, qui découvrent lors d’une de leurs escapades quotidiennes, un homme réfugié sur une île au milieu du Mississipi. C’est Mud : un serpent tatoué sur le bras, un flingue et une chemise porte-bonheur. Mud, c’est aussi un homme qui croit en l’amour, une croyance à laquelle Ellis a désespérément besoin de se raccrocher pour tenter d’oublier les tensions quotidiennes entre ses parents. Très vite, Mud met les deux adolescents à contribution pour réparer un bateau qui lui permettra de quitter l’île. Difficile cependant pour les garçons de déceler le vrai du faux dans les paroles de Mud. A-t-il vraiment tué un homme, est-il poursuivi par la justice, par des chasseurs de primes ? Et qui est donc cette fille mystérieuse qui vient de débarquer dans leur petite ville de l’Arkansas ?

On suit les aventures de deux enfants confrontés au monde des adultes. Nous sommes au niveau des enfants, partagé entre leurs croyances, leurs rêves et la réalité. Ce film navigue entre le film d’apprentissage, le drame et le polar. Comme le film sillonne sur plusieurs genres, il nous permet de traverser plusieurs stades envoûtement et romantisme, brutalité et innocence. Le Mississipi est un personnage du film, on le voit sous toutes ces faces à tous les moments de la journée. Contrairement à Shotgun Stories et Take Shelter, il y a plus de personnages et plus d’intrigues secondaires.

Superbe mise en scène, les mouvements de caméra suivent les mouvements du fleuve. La mise en scène est maîtrisée. Les acteurs sont excellents, mention spéciale pour Matthew McConaughey qui est parfait dans le rôle de ce péquenaud amoureux transit et un peu naïf.

Aucune récompense à Cannes l’année dernière, allez savoir pourquoi. Mais le film est encore en salle.

L’Affiche de la 66ème édition

L’affiche de la 66ème édition du festival se dévoile en animation…

Mettant en scène Joanne Woodward et Paul Newman lors d’un baiser vertigineux, elle est tirée du film « A new kind of love » de Melville Shavelson dont voici l’affiche originale :

Un film de 1963 qui raconte un chassé-croisé parisien et amoureux entre Samantha Blake, une jeune styliste, et Steve Sherman, un reporter qui vient enquêter sur le milieu de la mode. A découvrir ou à redécouvrir pour tous les amateurs de cinéma… et de ce couple mythique. Un avant-goût ici :