La montée des marches: entre stress et paillettes

Crédit photo: Emilie Delaunay

La montée des célèbres marches rouges était sur ma bucket list de ce séjour et la majorité d’entre nous a pu atteindre cet objectif vendredi 18 mai, lors d’une représentation supplémentaire de Solo : A Star Wars Story. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le stress l’a quelque peu emporté sur les paillettes. Récit

Jeudi 17 mai, matin. Je commençais à désespérer de n’avoir encore reçu aucune invitation pour les projections du soir jusqu’à ce qu’on nous annonce qu’une séance supplémentaire venait d’être ajoutée pour Solo : A Star Wars Story le lendemain en soirée. Ni une, ni deux, je saute sur mon téléphone afin de demander une invitation, même si j’avais déjà vu le film deux jours auparavant. J’ai tout de même hésité quelques minutes, craignant de prendre la place de quelqu’un qui aurait réellement souhaité assister à cette projection mais l’envie de monter les marches était bien trop forte, j’aurais vraiment été déçue de repartir de Cannes sans avoir accompli cet objectif. C’est donc un peu anxieuse que je surveillais le fameux e-mail me confirmant mon invitation, mes compatriotes de séjour l’ayant déjà tous reçu très rapidement. Le verdict tombe environ une heure plus tard : mon invitation est validée. C’est donc toute excitée que je me précipite retirer le précieux sésame au palais des festivals et que j’ai commencé à me préparer mentalement à mon petit moment de gloire.

Vendredi 18 mai, après-midi. Tout était prévu. Nous devions assister à la cérémonie de clôture de la catégorie Un Certain Regard à 16h30, avec une fin estimée environ deux heures plus tard, puis je devais remonter à l’hôtel me préparer pour le grand soir. Avec une invitation pour 22h30, cela semblait plus que jouable mais tout ne s’est pas réellement passé comme prévu … Après la projection, nous nous apprêtions à aller acheter un petit encas avant de remonter à l’hôtel lorsque l’une d’entre nous se rend compte qu’elle a oublié son téléphone dans la salle de projection. S’en suivent alors vingt minutes de stress et d’angoisse avant l’heureux dénouement : le précieux fut retrouvé. Nous repartons donc en quête d’un repas sur le pouce avec près de 30 minutes de retard sur notre planning, ce qui a commencé à fortement me stresser je dois l’avouer. J’avais imaginé cette préparation joyeuse, entre filles, chacune s’occupant des cheveux et du maquillage de l’autre. A la place, j’ai pris la douche la plus rapide de ma vie, enfilé ma robe sans même prendre le temps de m’admirer dans le miroir, abandonné le fait de retoucher mon maquillage et essayé de me concentrer sur mes cheveux que je souhaitais onduler pour ce grand moment. Ma coiffure ne sera plus que néant avant même notre départ de l’hôtel. C’est donc dépitée et déçue de cette préparation plus qu’expédiée que je redescends avec mes collègues de voyage en direction du palais des festivals.

22h. Le fameux moment approche. Nous attendons, nos invitations précieusement à la main, afin d’entrer dans le Théâtre Lumière. Je commence à être impressionnée à la vue des photographes et des spots lumière. En arrivant près du but, je me rends compte que nous ne passerons pas devant les photographes, ce qui contribue grandement à me détendre. Quelques minutes plus tard, l’agent nous donne le feu vert, c’est parti : les marches sont à nous pour les prochaines secondes. Car oui, ce moment se compte en secondes tant il est bref … Je suis au summum de la concentration : un pied devant l’autre, doucement mais sûrement, le bas de la robe dans la main afin de ne pas trébucher. Dix secondes plus tard, je suis en haut, fière que tout se soit bien déroulé. On me demande mon invitation et je me sens tout de même un peu comme une célébrité, conduite par une hôtesse à la place attitrée indiquée sur mon invitation. Je m’assois entre deux messieurs vêtus d’élégants smokings et tente de rester digne dans mon siège afin de rester crédible dans ma robe de soirée, mais mes chaussures à talons ont eu raison de moi. Elles ont terminé à terre et moi avachie dans mon siège, comme à mon habitude.

Ces dix secondes de montée des marches auront donc été source de stress pendant toute une journée, la projection aura été la moins confortable de toutes, ayant mal aux pieds et étant serrée dans ma robe, mais je l’ai fait, j’ai monté les marches du célèbre Théâtre Lumière en robe de soirée, et je mesure le privilège que cela a été le temps d’une soirée.

Ce jour où Cannes m’a fait découvrir Star Wars

Crédit: Disney

Étant une inconditionnelle des studios Disney, il peut paraître impensable pour certains que je n’ai jamais vu un film de la saga Star Wars. Et pourtant c’est la vérité, enfin ça l’était jusqu’à ce que je débarque à Cannes et que je me retrouve aux aurores dans une file d’attente pour Solo : A Star Wars Story.

Je préfère vous prévenir de suite, cet article ne sera pas une critique de Solo: A Star Wars Story. Venant à peine de découvrir l’univers, je ne me sens pas légitime de critiquer positivement ou négativement ce film, les articles à ce sujet seront suffisamment nombreux à mon avis.

Si on m’avait dit il y a quelques temps que je ferai plus de deux heures de queue pour aller voir le tout dernier Star Wars, je ne l’aurai jamais cru. Et pourtant c’est bien ce qui s’est passé ce mercredi 16 mai.

Je ne suis pas fan de la saga, loin de là, je n’avais même encore jamais vu de films de cet univers si vous m’avez bien suivi. Mais comme quoi, tout peut arriver à Cannes! Je me suis dit que le festival était tout de même une chouette occasion d’essayer de comprendre l’engouement mondial qui règne autour des films de George Lucas. J’avais peur d’être un peu déroutée au niveau de l’intrigue, ne connaissant que Chewbacca, Dark Vador et Yoda, je n’allais pas aller bien loin avec ça. Mais après un petit briefing rapide de ma compatriote de projection, je me sentais prête!

Résultat: je n’ai pas détesté. Certes, j’étais un peu perdue au niveau du vocabulaire, du Coaxium, des vaisseaux spatiaux et autre charabia, et je n’ai pas réellement adhéré à cet univers très science fiction, mais je suis tout de même à présent curieuse de découvrir les autres films de la saga.

Mention spéciale pour Chewbacca, alias Chewie – et non Chewbie comme je le croyais auparavant hahaha – qui est mon petit coup de cœur de cette découverte. Je me suis tout de suite attachée à cette grosse boule de poil, qui aurait mérité la parole à mon avis, et qui je pense restera mon personnage préféré de cette saga. Petit mot également pour la performance d’Emilia Clarke qui n’est vraiment pas mal non plus.

Je termine en vous annonçant que je me suis renseignée sur l’ordre dans lequel regarder tous les films et que je me sens prête à attaquer un petit marathon! Future fan de la saga? Affaire à suivre.

Crédit: Disney

 

Jury 2018

Quand les stars passent aux votes !

Voici une présentation du jury 2018 dans la catégorie long-métrage. Attention, cette année encore, il y a un sacré répertoire.

 

Cate Blanchett

Cate Blanchett
©2017 Jeff Kravitz/Getty Images

Récompensée aux Oscars pour son interprétation dans Aviator en 2005 puis en 2014 pour Blue Jasmine, il est presque aujourd’hui impossible de ne pas savoir qui est Cate Blanchett. Avec son regard perçant, sa voix aussi douce que glaciale, l’actrice australienne est l’une des actrices les plus reconnues dans le monde du cinéma et a depuis longtemps prouvé à tous que l’instant d’un film, elle peut devenir une toute autre personne. Passant de la reine des Elfes (dans les films Seigneur des Agneaux et The Hobbit) à l’une des reines les plus emblématiques d’Angleterre (les films Elizabeth), la présidente du jury 2018 continue toujours après 30 ans de carrière de nous surprendre par son talent.

A voir prochainement dans : Ocean’s 8, 2018 / Mowgli, 2018

Kristen Stewart

Kristen Stewart
© Emma Mcintyre/Getty Images

Aperçue dès son plus jeune âge dans Panic Room ou encore dans Into the Wild, la saga Twilight a propulsé la carrière de Kristen Stewart. À 28 ans, la jeune femme a définitivement tourné la page des vampires et loups-garous, comme la plupart d’entre nous d’ailleurs (excepté quand il s’agit du dilemme éternel : team Jacob ou team Edward). L’actrice américaine a depuis collaboré avec les plus grands dans Still Alice (2015) ou encore Café Society (2016) et est devenue une actrice incontournable.

A voir prochainement dans: Underwater, 2018

Léa Seydoux

Léa Seydoux
©2018 Pascal le Segretain/Getty Images

Connue dans le monde entier pour sa chevelure bleue – Ah La vie d’Adèle – Léa Seydoux fait partie de cette jeune génération d’acteurs français qui se voit ouvrir les portes du cinéma américain ! Femme déterminée dans le dernier James Bond, cette attitude contraste avec la fraîcheur et la sensibilité qu’elle dégage dans des rôles plus sobres tel Judi dans la Belle personne.

A voir prochainement dans : Kursk, 2018

Robert Quediguian

Robert Quediguian
©2017 Claude Medale/Getty Images

Avec 5 sélections officielles et une récompense en 2011 pour son film Les neiges du Kilimandjaro, Robert Quediguian a plusieurs fois foulé le tapis rouge de Cannes. Accoutumé à s’entourer d’acteurs fétiches dont sa femme (Ariane Ascaride), le réalisateur français s’attache à exposer le monde qui l’entoure au quotidien et à revendiquer son engagement politique. Une histoire de fou en est d’ailleurs le parfait exemple.

Dernier film en date : La Villa, 2017

Denis Villeneuve

Denis Villeneuve
©John Sciulli/Getty Images

Denis Villeneuve est un réalisateur et scénariste canadien particulièrement doué dans le genre thriller psychologique. Que se soit dans Prisoners (2013) ou Enemy (2013), I‘atmosphère créée par le réalisateur tient le spectateur en haleine. C’est avec Premier contact (2016), que le cinéaste se lance dans des projets de science-fiction de plus grande envergure, qui aboutiront pour ce film à 8 nominations aux Oscars et pour Blade Runner 2049 à 2 Oscars, ainsi qu’une sélection à Cannes l’an passé.

Prochain film : Dune, 2019

Andreï Zviaguintsev

Andeï Zviaguintsev
©Getty Images

L’attachement particulier que met le réalisateur russe à dépeindre des personnages désespérés à la recherche d’un avenir meilleur, caractérise le style « tragique » du cinéma d’Andreï Zviaguintsev. L’incroyable intensité qui se dégage de ses films lui a d’ailleurs valu de nombreuses distinctions. Sur 5 films réalisés, 3 d’entre eux reçoivent des récompenses au festival de Cannes dont le prix du scénario pour Léviathan (2014) et le prix du jury 2017 pour Faute d’Amour.

Aucun film à venir pour l’instant

Chang Chen

Chang Chen
©2015 Loic Venance/Getty Images

Si l’acteur taïwanais est une star sur le continent asiatique, Chang Chen s’est fait connaître du public mondial pour avoir joué dans des films d’actions et d’arts martiaux ayant eu un succès international. Il joue ainsi aux côtés de Michelle Yeoh (The Lady) dans Tigre et Dragon en 2000, dans Brotherhood of Blades en 2014 et un an après dans The Assassin.

Dernier film en date : Mr. Long, 2017

     Ava DuVernay       

Ava DuVernay
©J. Merritt/Getty Images

Ava Duvernay est une des révélations de l’année 2014 avec son film Selma.  Nominée aux Oscars et aux Golden Globes, le film reprend le combat des droits civiques durant la marche de Montgomery (Alabama) en 1965 et du rôle de Martin Luther King lors des évènements. L’américaine devient également avec ce film la première réalisatrice noire à être nominée aux Golden Globes.

Dernier film en date : A Wrinkle in time, 2018

Khadja Nin

Khadja Nin
©Getty Images

Plus connue sous son nom de scène que de son vrai nom, Jeanine Rema, alias Khadja Nin, est une chanteuse de variété d’origine burundaise. L’artiste se fait connaître en France dans les années 1995 avec le tube Sambolera mayi son, qui sera à l’antenne tout l’été 1996. S’inspirant à la fois de sa culture africaine et des sons plus occidentaux, sa discographie comporte de fameuses reprises tel que Free de Steve Wonder, qu’elle renommera Sina mali, sina déni.

Dernier album en date: « Ya », 1998

Manon SB.