Cannes distribue ses rôles : des femmes au premier plan !

Cette année, un certain nombre de femmes seront présentes à Cannes pour de beaux rôles de décisionnaires, de représentation ou d’engagement, rapide présentation de celles qui ne vont pas passer inaperçues :

Commençons par un rôle emblématique du Festival : la maîtresse de cérémonie. Celle qui présentera les cérémonies d’ouverture et de fermeture, qui se tiendront respectivement les 17 et 28 mai prochains, n’est autre que l’actrice italienne Monica Belluci. Rappelons qu’elle a déjà occupé cette fonction en 2003 et qu’elle a été membre du jury en 2006 sous la présidence de Wong Kar-wai. Habituée du Festival, elle succède à Laurent Lafitte qui avait marqué les esprits l’an dernier, son accent italien viendra à coup sûr titiller nos petites oreilles avec classe et élégance.

 

Le jury de la Caméra d’or, qui récompense une première œuvre issue de la Sélection officielle, de la Quinzaine des Réalisateurs ou de la Semaine de la Critique, sera présidé par Sandrine Kiberlain. En 25 ans de carrière et une quarantaine de films (En avoir (ou pas), Mademoiselle Chambon, 9 mois ferme, Aimer boire et chanter, Floride, …), elle « s’est imposée avec simplicité, douceur et évidence dans le paysage cinématographique français », selon les organisateurs dans un communiqué. Succédant à Catherine Corsini, la présidente et ses jurés remettront le prix de la Caméra d’Or qui récompense le meilleur premier film toutes compétitions confondues lors de la soirée de Clôture du Festival de Cannes, le dimanche 28 mai.

 

Annoncé il y a peu, nous avons découvert que l’audacieuse Uma Thurman présidera le Jury Un Certain Regard de cette 70ème édition. Deuxième compétition de la Sélection officielle, la programmation Un Certain Regard propose « des œuvres singulières dans leur propos et leur esthétique. Le palmarès sera dévoilé le samedi 27 mai prochain » selon un communiqué des organisateurs. Membre du Jury présidé par Robert De Niro en 2011, l’actrice, productrice et animatrice américaine prolonge donc l’expérience Cannoise cette année dans une section qui sait toujours nous surprendre.

 

Nous pouvons aussi nous attarder sur la superbe Isabelle Huppert qui incarnera la 3ème édition du désormais incontournable « Women in Motion ». L’événement organisé par le groupe Kering (groupe mondial de luxe), met en lumière l’impact des femmes dans l’industrie du cinéma au travers de discussions et remises de Prix organisées tout au long du Festival. L’actrice française, récompensée du Prix d’Interprétation féminine en 1978 et 2001 et Présidente du Jury en 2009 avait participé à un talk de Women in Motion en 2015 aux côtés de la réalisatrice Sylvie Pialat.

 

Ces évènements sont toujours les bienvenues pour rendre aux réalisatrices et cinéastes la reconnaissance qu’elles méritent et permettre de mettre en lumière des débats nécessaires dans un milieu encore trop masculin.

 Nous ne manquerons pas de les suivre et de vous tenir informés !

Ecrit par Pauline Dutheil

 

 

 

Le festival de Cannes, 70 ans déjà !

     Événement incontournable dans le milieu du cinéma, le Festival de Cannes offre chaque année une sélection de films et courts-métrages venus du monde entier. Devenu une institution, le Festival met en valeur le septième art et promeut un cinéma ouvert. Cette diversité culturelle est la pierre fondatrice du Festival.

 

Des débuts chaotiques

Il faut remonter en 1939 pour voir apparaître l’idée du Festival International du Film dans un climat politique lourd. C’est à la suite de la Mostra de Venise (créée en 1932), où la pression dictatoriale allemande a influencé le palmarès italien, que l’idée émerge. Adolf Hitler est intervenu dans l’édition de 1938, avec l’accord de Mussolini, pour faire récompenser un film de propagande nazie. Il n’avait pas apprécié que, l’année passée, le film pacifiste de Jean Renoir soit récompensé et qu’aucun film allemand n’est obtenu de sésames. De nombreux représentants des démocraties environnantes, membres du jury, ont démissionné du premier concours international du cinéma de l’époque et sont repartis déçus de l’attitude italienne.

Pour une célébration du cinéma plus libre et démocratique, Philippe Erlanger, chef du service des Échanges artistiques au ministère des Affaires étrangères, pense à organiser un Festival français avec l’accord de Jean Zay, ministre de l’Education Nationale et Albert Sarraut, ministre de l’Intérieur. Le caractère officiel et important du Festival prend plus de place sur la scène politique et culturelle française. Même si les organisateurs du Festival ont peu de temps jusqu’au 1er septembre 1939, date prévue pour la première édition, les préparatifs sont en bonne voie. La ville de Cannes est choisie comme lieu touristique et festif. Les Etats-Unis soutiennent le Festival, malgré le refus de nombreux pays d’y participer, soit par peur de représailles de la part de l’Allemagne ou de l’Italie, soit par manque de temps pour proposer des productions cinématographiques. Malheureusement, la guerre se prépare et le Festival se voit reporté puis annulé.

 

Le Festival réapparaît plus fort que jamais

La Seconde Guerre Mondiale a mis en suspend le Festival mais n’a pas freiné les espoirs liés à la manifestation. Les préparatifs de 1939 ont permis d’entrevoir les multiples possibilités que pouvait offrir le Festival. Il s’agira pour le futur, en plus de concurrencer la Mostra, de permettre au savoir-faire français de briller et de s’exporter. De nombreux studios sont créés et des productions sont faites sur la French Riviera. C’est à la fin du conflit que l’idée du Festival réapparaît. La période d’après-guerre va offrir une nouvelle ère pour le rayonnement du cinéma français. Le 20 septembre 1946 s’ouvre alors le premier Festival International du film, dans une atmosphère légère où de nombreuses stars du cinéma se réunissent. La première édition est un succès et le Festival ne cessera d’être the place to be où sont mêlés le côté paillettes, strass, champagne avec une vision avant-garde et ouverte sur le cinéma. De nombreux noms ont foulé les marches qui ont vu Brigitte Bardot devenir une starlette ou encore Grace Kelly rencontrer le prince Rainier de Monaco.

 

Les différentes catégories

Au fil des années, le palmarès de la sélection officielle s’est agrandi et des sélections parallèles ont vu le jour. Coup d’oeil :

  • Longs métrages en compétition : Palme d’Or, Grand Prix, Prix de la Mise en Scène, Prix du Jury, Prix du Scénario, Prix d’Interprétation Féminine, Prix d’Interprétation Masculine.
  • Courts métrages en compétition : Palme d’Or et Prix du Jury du court métrage
  • Longs métrages hors-compétition : Ce sont des longs-métrages présentés en avant-première qui ne concourent pas à la Palme d’Or. En général, le Festival s’ouvre et se ferme par la projection d’un film hors compétition.
  • Sélection Un Certain Regard : Créée en 1978, à l’initiative de Gilles Jacob alors délégué général, cette sélection a pour objectif de mettre en avant un cinéma plus atypique que la sélection principale et de promouvoir des cinéastes peu connus, en marge de la distribution.
  • Cinéfondation : Fondée en 1998, la fondation a pour but de découvrir et promouvoir les nouveaux talents en sélectionnant des courts et moyens métrages d’écoles de cinéma du monde entier.
  • Cinéma de toujours : Créée en 1992, son objectif est de rendre hommage aux anciens du cinéma.
  • Cannes Classics : Sélection parallèle, créée en 2004, pour mettre en valeur les oeuvres du passé, neufs ou restaurés.
  • Semaine Internationale de la Critique : Créée en 1962, par le Syndicat Français de la Critique du Cinéma, il s’agit d’un programmation très sélective afin de mettre à l’honneur les premières et deuxièmes oeuvres de cinéastes du monde entier. (François Ozon et Arnaud Desplechin, en compétition cette année, y ont fait leurs débuts).
  • Quinzaine des Réalisateurs : Créé en 1969 et organisée par la Société des Réalisateurs de Film, après les évènements de Mai 68, la Quinzaine aide les cinéastes en programmant leurs longs et courts métrages de réalisateurs pour les faire découvrir au public et aux critiques.
  • Caméra d’Or : Créé la même année qu’Un Certain Regard, ce prix est décerné par un jury indépendant au meilleur premier film toutes sections confondues.
  • Palme d’Or d’honneur : Créé en 2011, ce prix est remis à un réalisateur spécial pour l’ensemble de sa carrière.
  • Marché du film : Ce n’est pas une sélection à proprement parler mais plutôt un haut lieu commercial, créé en 1959, pour faire découvrir aux distributeurs et producteurs de nouveaux projets.

Quelques controverses

Qui dit Festival, dit scandale. Vous vous imaginez bien que réunir autant de personnalités peut s’avérer vite explosif. Petit top des scandales et controverses qui ont surgis au Festival de Cannes pendant ces soixante dix années d’existence :

  • En 1968, le Festival s’est clôturé plus tôt que prévu. Les personnalités du cinéma français, comme François Truffaut ou Jean-Luc Godard, sont sensibles aux manifestations de mai 68 feront tout pour interrompre le Festival. Aucun prix ne sera remis cette année là.
  • En 1979, Françoise Sagan fait une petite confession sur la Palme d’Or. Décernée à Apocalypse Now, l’actrice accuse le Festival d’avoir fait pression sur le jury pour que le film décroche le précieux sésame.
  • En 1983, Isabelle Adjani décide de zapper la conférence de presse du film L’Été meurtrier. En réponse, les photographes laissés sur leur faim, font grève quand l’actrice monte les marches. Pas de promo, pas de photo.
  • En 1987, la Palme d’Or est remporté par Maurice Pialat pour le film Sous le soleil de Satan. Hué, il lève le poing et scande à la salle : “Si vous ne m’aimez pas, je peux vous dire que je ne vous aime pas non plus.”
  • En 1994, le deuxième film de Quentin Tarantino, Pulp Fiction, remporte la Palme d’Or. Si l’équipe est folle de joie, certains spectateurs hurlent au scandale. Le réalisateur fera un beau doigt d’honneur à ceux qui le huent. Peu importe, le film est désormais culte.
  • En 2002, Irréversible de Gaspar Noé est projeté au Festival en compétition officielle. Le film – et surtout le plan-séquence de 20 minutes sur le viol du personnage joué par Monica Bellucci – ne passe pas. Beaucoup de festivaliers hurle au scandale, qualifient le réalisateur de “merde” et la salle se vide rapidement. (NB : Si vous n’avez pas vu le film, je ne peux que vous conseiller ce chef d’oeuvre déroutant mais qui prend aux tripes).
  • En 2005, alors qu’elle monte les marches du Festival, Sophie Marceau laisse entrevoir un de ses seins, qui s’est “échappé” de sa robe. Ce genre d’évènement n’est pas anodin et fait toujours rire les festivaliers.
  • En 2011, c’est le réalisateur danois Lars Von Trier qui se fait virer du Festival. Venu présenter Melancholia avec Kirsten Dunst, il est interrogé sur ses origines allemandes et balance qu’il “comprend Hitler. Il n’est pas vraiment un brave type mais je sympathise un peu avec lui. Je suis avec les juifs, mais pas trop parce qu’Israël fait vraiment chier”. Ambiance.
  • En 2013, Abdellatif Kechiche triomphe avec le très beau La Vie d’Adèle. Mais cette victoire est vite entachée par les déclarations de Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos qui décrivent un tournage difficile et des méthodes de travail abusives de la part du réalisateur.
  • En 2014, Gérard Depardieu se rend au Festival de Cannes pour promouvoir un film pourtant rejeté par la sélection officielle. Projeté au cinéma Le Star et disponible en VOD, Welcome to New York d’Abel Ferrara sur l’affaire DSK fera polémique sur la Croisette.

Un anniversaire sous le signe du renouvellement

Cette année, le Festival souffle ses 70 bougies, mais ne compte pas prendre une ride. Pour cet anniversaire, c’est l’actrice italienne Claudia Cardinale qui a été mise à l’honneur sur l’affiche officielle. Elle y apparaît jeune et virevoltante, en train de danser sur un toit de Rome, en 1959. Il faut bien avouer que mettre en avant des acteurs ou des films est bien plus cohérent que des affiches faites par des agences de publicité (comme dans la deuxième moitié des années 90). Néanmoins, cette affiche a fait polémique lorsqu’elle a été dévoilée puisque beaucoup ont remarqué qu’elle avait été retouchée. Claudia Cardinale y apparaît plus mince après un petit coup de Photoshop. Si certains ont vite crié au sexisme, l’actrice a défendu l’affiche via un communiqué pour l’AFP : « Le souci de réalisme n’a pas lieu d’être ici, et, féministe convaincue, je n’y vois aucune atteinte au corps de la femme.»

Passée cette polémique, il a fallu attendre le jeudi 13 avril pour l’annonce de la sélection par Thierry Frémaux et Pierre Lescure. Leur souhait : que le Festival soit « un temps suspendu » après les élections. Cette sélection se révèle innovante et plutôt jeune mais c’est aussi plus de pays et plus de réalisateurs du monde entier choisis cette année. Si un vent de fraîcheur et de nouveauté souffle sur cette sélection, de grands noms seront présents : François Ozon, Sofia Coppola, Michael Haneke ou encore Alejandro Gonzalez Inarritu. Ce dernier présentera d’ailleurs un film en réalité virtuelle, intitulé Carne y Arena, une première pour le Festival, qui se révèle toujours être un laboratoire pour les oeuvres cinématographiques. Cette 70e amorce cannoise est à relire ici (http://www.clap8.univ-paris8.fr/ouverture-cannes-2017/)

Fait intéressant cette année, le Festival de Cannes ouvre ses portes aux séries télévisées. Deux d’entre elles seront à l’honneur et pas des moindres : Twin Peaks de David Lynch et Top of the Lake de Jane Campion. Les deux réalisateurs seront présents sur la croisette pour présenter les nouvelles saisons de leurs sublimes séries. Par ailleurs, profitant de l’effervescence de Cannes, l’ancienne ministre de la culture et de la communication, Fleur Pellerin, a annoncé un beau projet : celui de créer un Festival des séries sur la French Riviera. A contre courant du gouvernement et d’une perspective d’un Festival International des Séries à Paris ou à Lille, Fleur Pellerin a choisi de présider un Festival dissident CannesSérie, qui devrait être inauguré en avril 2018. Il est vrai que de voir de plus en plus d’initiatives pour promouvoir les séries est intéressant mais avec le Festival SériesMania à la même période, il faudrait songer à revoir l’organisation.

A un mois de notre voyage à Cannes, nous sommes impatients d’être de la partie. Avec les informations qui sortent au fur et à mesure, l’excitation va crescendo. Quand on sait que Jessica Chastain ou encore Uma Thurman seront des membres du jury (Un certain regard pour l’actrice de Kill Bill), on a hâte de découvrir les futures belles surprises que le Festival nous réserve !

 

Ecrit par : Mégane Choquet

 

 

70e amorce cannoise !

     Les cloches de la cathédrale moscovite Saint Basile s’apprêtent à résonner dans toute la capitale. A Florence, l’odeur suave des pizzas s’insinue dans les ruelles de la ville, en émulsion à l’approche du service du midi. Les minutes s’égrainent lentement sur l’horloge de l’hôtel de ville de Paris, les amateurs des Feux de l’amour allument leur poste. 10h57, 10h58, 10h59, 11h sonnent ! Aux quatre coins du monde, du réalisateur au technicien, la grande famille des acteurs du cinéma retient son souffle ! Nous sommes le jeudi 13 avril et la conférence de presse du festival de Cannes vient officiellement de commencer.

Pierre Lescure, président du festival, et Thierry Frémaux, délégué général, accueillent des journalistes du monde entier, avides de découvrir si les films de leur pays ont été sélectionnés ou non pour le festival. Les deux amoureux du septième art commencent par mentionner le contexte particulier dans lequel s’inscrit le festival, les élections présidentielles suspenses de la France et les esclandres de Donald Trump, dignes d’un mauvais drama. C’est l’occasion pour les deux sélectionneurs de donner le motto de cette 70ème édition du festival : “stable”, “festif”, “une respiration”, “une parenthèse”, ce qui n’est pas pour nous déplaire ! On se rend vite compte que la conférence de presse n’a pas pour unique but de dévoiler la sélection, c’est aussi un moment de réaffirmation des valeurs du festival et de mise au point sur l’état mondial du cinéma.

Sans se définir comme politique, le festival cannois ne cache pas le caractère engagé et piquant d’un grand nombre de films sélectionnés. Depardon traite dans le documentaire sans fard 12 jours de la période précédant l’internement dans les hospices, Eugène Jarecki s’attache à travers la figure d’Elvis Presley à dépeindre la progressive décadence de l’Amérique jusqu’à l’élection de Donald Trump dans Promised Land, Claude Lanzmann aborde la désastreuse utilisation du napalm en Corée du Nord.

Loin de la liste rébarbative ou du cours théorique sur l’histoire du cinéma, la conférence de presse d’une heure trente passe à toute allure et s’avère absorbante. Thierry Frémaux révèle les rouages de cette distillerie fumante du cinéma : les semaines passées à visionner les 1930 longs métrages et 5000 courts-métrages, à négocier pour parvenir à cette étroite sélection. Comme un père attentif à la croissance de sa progéniture, il observe l’évolution du festival et en tire une certaine fierté : plus de films présentés cette année, davantage de pays représentés. Le cinéphile mentionne les nouvelles technologies qui transforment le milieu du cinéma et le festival, véritable « laboratoire », qui accueillera en mai un film en réalité virtuelle d’Alejandro González Iñárritu intitulé Carne y Arena (réalisateur de Birdman, Babel et The Revenant). Son enthousiasme est communicatif et on se projette déjà, immergé dans l’expérience, le casque sur les yeux.

Le festival se veut le passeur entre les différents temps du cinéma, il navigue entre introspection du présent, ouverture sur le futur et mémoire du passé. Un hommage sera rendu à Vajda et au défunt réalisateur de 24 frames Abbas Kiarostami. Les amis de longue date du festival comme David Lynch seront évidemment de la partie ! Parmi les grands habitués du festival en compétition : le subversif François Ozon avec un nouveau film qui s’annonce sulfureux L’amant double, le grand maître du cinéma japonais Hong Sang-soo avec le drame The day after, le créateur du remarqué Léviathan Andrey Zvyagintsev avec Loveless, le double palmé d’or Michael Haneke avec Happy End et la virtuose Sofia Coppola avec le thriller Les proies.

Thierry Frémaux nous raconte les synopsis, attise notre curiosité, tatillonne nos synapses et nos sens en quête de victuailles intellectuelles et d’expériences esthétiques. Quelles seront les réactions lors des projections dans les salles échauffées ? Serons nous subjugués, transportés par cette machine effervescente du cinéma ? Nous sommes un groupe de 21 étudiants cinéphiles de Paris 8 sélectionnés pour un voyage d’étude à Cannes du 24 au 29 mai. Pendant cette période nous vivrons au rythme effréné des projections et conférences de presse et nous tenterons de donner une vision du festival différente de celle véhiculée à la TV. Si vous êtes mordu de cinéma, ou tout simplement curieux du festival et des films qui paraîtront en salle en 2017, suivez-nous sur notre blog Clap 8 et notre page Fb !

Ecrit par Marie Tomaszewski avec la création visuelle de Laura Poirier.