Once Upon a Time in… Cannes

Once Upon a Time in… Cannes

Quentin Tarantino à Cannes - Photo Patrice Lapoirie
Après « Inglourious Basterds » et « Django Unchained », c’est dans un vibrant hommage à l’industrie du rêve que Tarantino s’approprie l’histoire et la revisite à l’écran.

 

« J’aime le cinéma. Vous aimez le cinéma. »,

c’est ainsi que débute la lettre ouverte que le réalisateur Quentin Tarantino a diffusé sur les réseaux sociaux.

Je suis très heureux d’être à Cannes pour montrer Once Upon A Time In Hollywood avec le public du festival. Les acteurs et l’équipe ont travaillé dur pour créer quelque chose d’original, et je demande juste que tout le monde évite de révéler quoi que ce soit qui empêche les futurs spectateurs de vivre la même expérience devant le film ».

 

Dans une narration décousue, à l’ère des mouvements hippies et des ignominies de la communauté Manson, il nous conte le récit d’un acteur médiocre d’une série télévisée de western en quête de sa reconnaissance d’antan.

Once Upon A Time… in Hollywood s’inscrit dans un Los Angeles des années 70 en pleine mutation. Leonardo DiCaprio y incarne Rick Dalton, un acteur de westerns télévisés. Et à ses côtés, sa doublure cascade et son allié de longue date : Cliff Booth, interprété par Brad Pitt. 

Tout le long du film, des brides de vies s’entrelacent, évoluent en parallèle et se rencontrent parfois. Entre nostalgie et humour, réussite des uns et déclin des autres, le film célèbre une époque perdue sur fond d’un sujet délicat qui marqua à jamais Hollywood. Une violence latente et éparse qui explose sans crier gare, une ode aux anti-héros, entre clins d’œils et références cinématographiques. Une œuvre déroutante dans les coulisses d’une année charnière du cinéma Américain, une fiction à l’esthétique singulière qui traite d’une réalité historique et un casting cinq étoiles. 

OUNES SAFYA