Once Upon a Time in… Cannes

Once Upon a Time in… Cannes

Quentin Tarantino à Cannes - Photo Patrice Lapoirie
Après « Inglourious Basterds » et « Django Unchained », c’est dans un vibrant hommage à l’industrie du rêve que Tarantino s’approprie l’histoire et la revisite à l’écran.

 

« J’aime le cinéma. Vous aimez le cinéma. »,

c’est ainsi que débute la lettre ouverte que le réalisateur Quentin Tarantino a diffusé sur les réseaux sociaux.

Je suis très heureux d’être à Cannes pour montrer Once Upon A Time In Hollywood avec le public du festival. Les acteurs et l’équipe ont travaillé dur pour créer quelque chose d’original, et je demande juste que tout le monde évite de révéler quoi que ce soit qui empêche les futurs spectateurs de vivre la même expérience devant le film ».

 

Dans une narration décousue, à l’ère des mouvements hippies et des ignominies de la communauté Manson, il nous conte le récit d’un acteur médiocre d’une série télévisée de western en quête de sa reconnaissance d’antan.

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Le festival du film, mais pas celui de la parité

Le festival du film, mais pas celui de la parité.

 

 

QUATRE. Mati Diop, Jessica Hausner, Celine Sciamma et Justine Triet.
C’est le nombre de réalisatrices qui sont en compétition pour la palme d’or de cette 72eme édition du festival de Cannes. Et le pire, c’est que c’est un record pour la sélection Cannoise. Retour sur la montée des marches du collectif « 50/50 » pour la parité dans le cinéma, le mouvement Noire n’est pas mon métier du collectif DiasporAct et focus sur le long-métrage documentaire Pygmalionnes de Quentin Delcourt.

 

Né en mars 2018 et constitué de plus de 300 personnalités, le collectif 50/50 s’est fixé pour objectif d’atteindre la parité totale d’ici 2020 dans le cinéma. Un objectif utopique pour certains. En effet, entre la première et la 71e édition du Festival de Cannes c’est près de 1800 films qui ont étés en lice pour la palme d’or. Seuls 82 ont été réalisés par des femmes mais le fameux Graal quant à lui n’a été décerné qu’à une seule d’entre elles : Jane Campion en 1993.

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