Cérémonie de clôture Un Certain Regard

Voici les cinq premières récompenses du Festival de Cannes avec la sélection Un Certain Regard.

Après environ 2 heures d’attente, en ce vendredi 18 mai 2018, nous avons pu assister à la cérémonie de clôture de la sélection Un Certain Regard qui mettait en avant 18 films, venant de différents horizons.

Le jury est composé de trois femmes et de deux hommes.

 

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Jury pour la sélection Un Certain Regard

 

Le président du jury, Benicio Del Toro, est un comédien de renommée mondiale. Il est le gagnant du prix de la meilleure interprétation lors du Festival de Cannes 2008 pour sa performance dans Che. Il s’accompagne ensuite de la réalisatrice et scénariste palestinienne, Anne-Marie Jacir. Celle-ci avait quelques années plus tôt été sélectionnée pour présenter son premier long métrage, Le Sel de la Mer. Le réalisateur Kantemir Balagov, qui lui aussi avait été sélectionné l’an dernier pour la compétition Un Certain Regard, avec le long métrage Tesnota. Virginie Ledoyen, actrice depuis sa plus tendre enfance, a joué auprès des plus grands comme Guillaume Canet et Leonardo DiCaprio. Et pour finir, Julie Huntsinger, directrice exécutive du Festival du Film de Telluride, dans le Colorado en Amérique.

Le premier prix attribué est le Prix Spécial du Jury, décerné à Chuva é cantoria na aldeia dos mortosfes (les morts et les autres). C’est un film brésilien de Renée Nadar Messora et Joao Salaviza qui soutient la cause indienne qui se sent oppressée au Brésil.

 

Affiche de film
Les morts et les autres

Le second est celui de la meilleure mise en scène attribuée à Donbass de Sergei Loznitsa, qui a été par ailleurs le film d’ouverture de la compétition Un Certain Regard dans la salle Debussy. Le réalisateur soutient activement un réalisateur actuellement emprisonné, qui a eu le droit à une minute d’applaudissement en hommage à son combat.

 

Affiche de film
Donbass

 

Le troisième est le Prix de la Meilleure Interprétation, qui est décerné à Victor Polser dans le film Girl de Lucas Dhont, celui-ci est le plus jeune des lauréats puisqu’il est âgé de 16 ans à peine.

 

Affiche de film
Girl

 

Vient ensuite le Prix du Meilleur Scénario décerné à Sofia de Meryem Benm’Barek, qui présentait son tout premier film. Elle voulait mettre en avant la condition des femmes célibataires enceintes au Maroc.

 

Affiche de film
Sofia

 

Pour finir, le Prix d’Un Certain Regard est attribué au film suédois Gräns (Border) d’Ali Abbasi. Il est rediffusé pour la cérémonie de clôture.

 

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Border

Cérémonie de clôture du Festival

 

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Cérémonie de clôture, Samedi 24 mai. Date porte bonheur. En effet nous n’avons été que trois chanceux à obtenir le précieux sésame afin d’assister à la cérémonie de remise de prix.

Lambert Wilson dans son costume marron en maître de cérémonie blagueur.

Prix du jury : Jean-Luc Godard et Xavier Dolan (coïncidence ? Le plus jeune réalisateur est en doublon avec le plus vieux!)

Un public pas vraiment à la hauteur selon nous. Mais selon des sources plus informées, la plupart des conviés n’étaient pas forcément des passionnés de cinéma, mais seulement des personnes ayant obtenu des tickets pour l’évènement.

Dommage… On aurait pensé que l’ambiance allait être plus électrique.

Standing ovation pour Xavier Dolan, le réel coup de cœur de ce 67ème Festival de Cannes. Il a fait un discours très émouvant sur la jeunesse et l’espoir.

La Palme d’Or sera finalement décernée au réalisateur turque, Nuri Bilge Ceylan pour son film « Winter Sleep ».

Kelly Rahman, Illan Gainand, Louisa Mangione

La croisette : Dress code oblige…

Le samedi 24 mai se déroulait à Cannes la cérémonie de clôture du Festival. Un évènement marquant sur la croisette.

Des centaines de personnes ce sont amassées autour du Palais durant tout l’après-midi. Pour une partie, cela suffisait de voir, au loin, quelques têtes connues du grand écran.

Pour d’autres, l’objectif était d’assister à la Cérémonie et donc pour cela de fouler les marches du tapis rouge. Pour y arriver, une solution : attendre, longtemps, le long d’une grande avenue. La file s’étendait sur plusieurs centaines de mètres. Tout ce monde là était sur son 31, dress code oblige. Ça brillait, c’était coloré, ambiance grand carnaval, ou bal à la Gatsby, mais sans l’aspect festif. L’auto-dérision des participants n’était pas au rendez-vous.

Alors l’ambiance était un peu triste tout de même, par l’aspect désespéré que pouvait prendre l’affaire.

Aussi, j’ai essayé de saisir par la photo quelques éléments constitutifs de cet après-midi, en essayant de montrer que le public, aussi, se débrouillait plutôt bien pour faire du cinéma.

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