A Touch of Sin

A touch of sin, c’est un film chinois qui était le seul dans la compétition au 66e Festival de Cannes. Celui-ci est la troisième œuvre du réalisateur JIA Zhang-Ke, qui a été sélectionnée pour tenter Palme d’or. Finalement Monsieur JIA a gagné le prix du meilleur scénario en tant que le scénariste. Je me sens très chanceuse de voir ce film au Festival de Cannes car peut-être il n’est pas possible d’être publié en Chine pour le moment.

Il y a quatre séquences qui se sont constituées pour faire réfléchir les destins des individus dans le temps et les circonstances données en Chine. Un paysan n’arrive pas à trouver la justice avec les fonctionnaires de la corruption puis les tue ; un paysan qui sort de la campagne pour travailler dans la ville est très ennuyé et désespéré puis commence à piller pour survivre ; une jolie femme qui travaille au Sauna ne supporte pas le harcèlement sexuel d’un client puis le tue. A la fin, un jeune travailleur d’une usine ne peut pas sauver son amoureuse d’un travail de sexe et ne peut pas atteindre le but des parents puis se tue.

Quatre petites histoires différentes se terminent avec la même violence. De plus, elles sont les vrais faits sociaux en Chine et sont discutés beaucoup sur Weibo (Twitter en Chine). En effet, la culture chinoise traditionnelle restreint la violence au cinéma. Cependant, cette fois le réalisateur JIA Zhang-Ke ne l’ignore pas subjectivement, au contraire il met objectivement la violence dans son film. Car il a exprimé dans le magazine Hollywood Reporter, « Si la violence a vraiment eu lieu dans notre société, on doit l’affronter et essayer de trouver les raisons afin d’éviter plus de violence de tragédies».

Beaucoup de professionnels estiment que ce film ne va pas être publié en Chine dans les dix ans prochains vu qu’il touche nombreux points sensibles de la société chinoise (la corruption grave du communisme, l’injustice du travail, le marché noir du sexe etc.). Toutefois JIA Zhang-Ke est très positif pour la publication. « Le processus de la démocratie en Chine dépasse toute l’imagination de tout le monde. »