Notre arrivée à Cannes

Notre arrivée à Cannes n’a pas été de tout repos. Apres nous être installés, nous avons pris l’apéro sur un bateau (rien que ça), nous avons également fait un rapide tour des lieux, sans avoir malheureusement pu accéder aux séances, nos badges n’étant actif que depuis ce matin (jeudi 19 mai).

Arrivée

Néanmoins, nos profs ayant plus d’un tour dans leur sac, nous avons eu la chance inouïe (en trichant un peu) d’accéder à la séance de 22h dans la salle de la Critique pour assister à la projection du film The Yellow Bird.

The Yellow Bird, ou comment s’endormir huit fois durant la même séance. Alors oui, après cette journée mouvementée, nous étions tous fatigués, mais le film a beaucoup joué sur cette performance incroyable, inédite jusque là. Il s’agit d’un film de K. Raja Gopal, réalisateur Singapourien.

Le somnifère a commencé à agir au bout de la 5ème minute : les yeux qui piquent, les paupières lourdes… C’était parti pour une bonne sieste de 20 minutes, qui s’est interrompue à cause des cris en mandarin d’un personnage hystérique. Un réveil tout en douceur donc, qui s’est répété à peu près trois fois durant le film.

Un personnage principal qui ne s’exprime pratiquement pas, et lorsqu’il le fait, c’est pour hurler sur une femme. Une sorte de montagne russe auditive, qu’on ne peut évidemment qu’apprécier, ou pas.

Mais le festival de Cannes c’est aussi ça, des films étonnants, qu’on aurait pas idée d’aller voir si l’on était pas dans le contexte. Nous avons d’ailleurs décidé de se lancer à la recherche de tous ces films absolument effroyables et condamnés à l’oubli que nous n’oublierons malheureusement pas. Nous serons les témoins malheureux de ces navets cannois, nous qui n’avons aucune invitation, ni de sugar daddy dans le milieu (ou aucun attribut masculin pour séduire Xavier Dolan 😉).

Ps : Article écrit depuis le cinéma de la plage, puisque la Plage Majestic n’a pas voulu de nous, comme de tous les autres piques assiettes de la Croisette.

Amelle, Sophie et Naomie.