Le selfie c’est fini, adieu Netflix pour la compétition et bonjour à l’Arabie Saoudite sur le tapis.
Les selfies sont désormais interdits sur le tapis rouge car d’après le délégué général du Festival de Cannes Thierry Frémaux, ceux-ci causeraient beaucoup de troubles. Il avait déjà en 2015 invité les célébrités à moins, voir pas du tout, utiliser cette pratique qu’il considère comme « ridicule et grotesque ». Cannes est une ville de paillettes et encore plus pendant cette période de l’année, elle mélange art et élégance, on se doit de bien se tenir. Le directeur général rappelle que les photographes sont là pour faire leur travail et qu’une photo prise par l’un d’eux et un selfie n’ont pas la même portée puisque le selfie apporte une certaine proximité, alors que la photo rend la montée des marches encore plus unique.
L’an dernier était présenté en compétition un film présent sur la plateforme Netflix, Okja, permettant ainsi de le faire découvrir au public sous une plus grande envergure. Cette année, il sera désormais impossible pour un film faisant partie de la plateforme de participer à la compétition car selon le règlement du festival, un film présenté en compétition doit par la suite sortir en salles, ce à quoi Netflix se refuse. Les longs métrages de la plateforme pourront cependant être présenté hors compétition.
Petit changement également du côté des journalistes qui se voient obligés de changer leur façon de travailler puisqu’il leur est désormais impossible de découvrir les films de la sélection avant tout le monde, mais lors des premières mondiales, afin de redonner un petit coup de punch aux soirées de gala.
L’Arabie Saoudite aura l’occasion de faire sa première apparition lors de cette 71ème édition du Festival de Cannes, ils présenteront en tout 9 courts métrages. Cette démarche vise à mettre en avant le plan nommé « Vision 2030 », qui contribuerait à la diversification d’une économie encore trop sous l’influence du pétrole. L’héritier Saoudien Mohammed Ben Salmane, a pour projet d’ouvrir des salles de cinéma, après 35 années d’interdictions, qui profiteraient donc au 30 millions d’habitants.