Hommage au Nanar

Hommage au Nanar

En route pour le Festival de Cannes, l’équipe Clap 8 a souhaité rendre hommage à une catégorie de film bien particulière. Des films qu’on a peu de chance de croiser sur l’emblématique tapis rouge : les Nanars.

Autour du Nanar, les avis divergent

Dans le monde du 7e art, il a ses adeptes, et ses détraqueurs. Certains vous en parlerons amusés, à la sortie d’une séance de ciné où ce film si mauvais a fini pour cette même raison par les faire pleurer de rire. Cette projection qui séduit par ses défauts, qui en devient pour le moins comique, à la différence du « navet », un film aussi fade que le légume qui porte le même nom.

Les plus sceptiques, eux, refuseront de parler du Nanar comme d’une catégorie cinématographique, trop vulgaire selon eux pour mériter une place à part entière dans le monde du grand écran. En partance pour Cannes, la croisette et le tapis rouge, l’équipe Clap 8 tenait à vous parler de ces films qui ne raflent pas souvent les palmes du Festival.

Nanarland

Juger d’un Nanar résulte bien subjectif, à l’heure où les cinéphiles eux-mêmes n’arrivent pas à se positionner. Sur Internet, les définitions divergent d’un amateur du grand écran à l’autre : il n’en existe d’ailleurs pas d’officielle.

Pour clôturer le débat, un site Internet s’est dédié entièrement au Nanar, comme son nom le laisse envisager. Nanarland.com a vu le jour en 2001 et séduit aujourd’hui de nombreux de français Bac+3 en Cinéphilie Spécialité Nanar.

Car pour un fan de Nanar, hors de question de perdre 45 minutes de son temps à regarder un Navet sur Netflix, dans l’espoir que l’intrigue survienne à un moment ou un autre. Mieux vaut préalablement demander son avis à la communauté d’experts Nanarland dont l’objectif est précisément de différencier les « vrais bon mauvais films » des « vrais mauvais films ».

Il reste peu de temps à l’équipe Clap 8 avant de quitter le train en direction de Cannes. Peut-être juste assez pour profiter du calme avant la tempête, en se délectant d’un bon Nanar. Et si vous aviez soudainement envie de faire de même, le média français emblématique du cinéma, Sens Critique, en a lui-même fait une sélection. En voici quelques exemples…

Les Rats de Manhattan – 1984
Clash of the Ninjas – 1986
L’homme puma – 1980