Hommage au Nanar

Hommage au Nanar

En route pour le Festival de Cannes, l’équipe Clap 8 a souhaité rendre hommage à une catégorie de film bien particulière. Des films qu’on a peu de chance de croiser sur l’emblématique tapis rouge : les Nanars.

Autour du Nanar, les avis divergent

Dans le monde du 7e art, il a ses adeptes, et ses détraqueurs. Certains vous en parlerons amusés, à la sortie d’une séance de ciné où ce film si mauvais a fini pour cette même raison par les faire pleurer de rire. Cette projection qui séduit par ses défauts, qui en devient pour le moins comique, à la différence du « navet », un film aussi fade que le légume qui porte le même nom.

Les plus sceptiques, eux, refuseront de parler du Nanar comme d’une catégorie cinématographique, trop vulgaire selon eux pour mériter une place à part entière dans le monde du grand écran. En partance pour Cannes, la croisette et le tapis rouge, l’équipe Clap 8 tenait à vous parler de ces films qui ne raflent pas souvent les palmes du Festival.

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Cannes, tu nous fais tourner la tête !

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Alors que le festival (qui nous est rabâché tous les jours par les médias) a débuté il y a cinq jours, nous autres chanceux de Paris 8, attendons patiemment notre tour (notre accréditation n’est valide qu’à partir du 21). Patiemment ? Bon d’accord on trépigne ! A chaque évocation du festival de Cannes je meurs d’envie d’accélérer le temps : moi aussi je veux y aller ; « Ah ! Dans quelques jours j’y suis ! » Patience ! Patience ! Alors pour s’occuper on fait le décompte : plus que cinq jours, plus que quatre… Dieu que c’est long. Plus les jours se rapprochent plus je n’ai que cela en tête, j’en rêve même la nuit… Cette nuit par exemple, après avoir assisté à la première de Saint-Laurent, j’ai interviewé Gaspard Ulliel et Jeremie Renier, puis j’ai discuté de la pluie et du beau temps avec Jennifer Lawrence. Bon, pour la partie du rêve qui est d’assister à la première du film, je peux faire une croix dessus étant donné que c’était samedi, mais pour le reste je peux toujours espérer !

Plus que deux jours ! Il serait peut être temps de faire sa valise… Qu’est ce que j’emmène ? Hum… des robes ! Ok, bon mais après ? Heu un chapeau ? Bon si tu veux ! Puis le reste, short, tee-shirt, maquillage, chaussures… Heu… Maman ? Je peux prendre quelle valise ? « Prends celles qui servent de bagage à main. » Ah… Ma mère et moi n’avons apparemment pas la même conception du festival de Cannes : « Mais maman, j’ai au moins trois paires de chaussures dont deux d’entre elles sont des talons, plus mes robes de soirées (trois au minimum), sans compter ma trousse de toilette et tout le reste ! » « Ah… ». Bon, je vais devoir revoir mes critères de sélection !

Attention cependant mademoiselle tête en l’air à bien prendre tes billets de train, avec toute cette excitation tu serais bien capable de les oublier…

J’ai hâte, j’ai hâte, j’ai hâte !

A très vite sur la croisette !

Audrey

Portrait d’une jeune et jolie de son temps

Ce mercredi 21 août 2013, sort dans les salles le dernier film de François Ozon : Jeune et Jolie. Présent dans la compétition Cannoise, l’équipe de CLAP8 a eu l’honneur de le visionner en avant première, et elle vous en dit plus !

 

En 4 saisons, il nous plonge dans la vie d’une belle de jour contemporaine de 17 ans.

L’été, Isabelle se débarrasse de son pucelage et de sa vertu – trop encombrants – de manière mécanique et chaotique.
L’automne, à la sortie des classes elle se mute en Léa, une jeune prostituée.

Pourquoi ? Un mystère. Pour nous, spectateur interloqué ; pour sa famille, sous le choc ; pour elle.  Et la jeunesse qu’elle représente.

On n’est pas sérieux quand on a 17 ans. Le monde adulte nous tend ses bras, les questions de l’identité et de la sexualité pointent leurs nez.
On se cherche un peu… On se perd souvent. Car l’adolescence confronte pour finalement rassembler l’éducation sentimentale et la soif de vie dangereuse propice à cette période.
La quête de soi par les sens, par la violence – La prostitution estudiantine en est un exemple des plus marquants.

« C’était comme un jeu » dit elle. Un jeu loin d’être innocent. Le jeu de la vie en somme. Isabelle est la vitrine du ressenti de l’auteur pour qui « c’est une période de désillusion où l’amour n’est pas ce que l’on espérait, les choses se fissurent ».

Derrière ce titre candide (RIP magazine de ma pré-adolescence), perce l’ironie. Prendre des stéréotypes et emmener le spectateur dans une direction opposée et inattendue, tel était l’objectif du réalisateur : pari réussi !

A la fin de chaque saison, Françoise Hardy fredonne dans un coin…  Qui de mieux qu’elle pour apporter une note mélancolique et incarner la désillusion de l’adolescence ?!

Impossible de parler de Jeune et Jolie sans évoquer les acteurs, dont font partie les brillants : Géraldine Pailhas, Frédéric Pierrot, Charlotte Rampling… Mais surtout Marine Vacth qui en outre de crever l’écran de son hallucinante – et presque indécente – beauté, crée un halo de mystère autour du personnage principal qu’elle représente. Elle incarne à la perfection ce portrait détaché d’une jeunesse désenchantée.

François Ozon opère en toute finesse, sans tomber dans les clichés et nous laisse en haleine d’un bout à l’autre, en maintenant le secret bien gardé.

Ainsi il nous livre son œuvre la plus bouleversante.

 

A ne manquer sous aucun prétexte !
Pour trouver votre séance, rendez-vous ici.

 

Charlène Dufour

Avant Cannes

Ça reste toujours incroyable à penser que notre équipe, moi y compris va partir le Mercredi à Cannes pour le festival de film. Cannes, d’après une chinoise, c’est une ville de la fête française représentative. Tous les grands clichés, le soleil, la mer, les riches, le luxe, des stars, un tapis rouge et un festival incontournable dans le monde.

 

Je suis allée à Cannes une fois l’été dernier. C’était tout simplement une ville des vacances et j’ai l’impression que les gens dans cette ville ne travaillent pas. C’est pourquoi à mon avis Cannes est une ville sans la vie quotidienne ordinaire. Autrement dit là-bas il n’y a pas de stresse à vivre, là-bas c’est un endroit où l’on vit les rêves. Donc qu’est-ce que les rêves que Cannes nous offre ?

 

Tout d’abord, le beau temps tout au long de l’année à côté de la mer Méditerranée. C’est déjà assez irrésistible. Puis Bling Bling, les stars entourées d’une aura mystérieuse et les élites cinéastes, tous brillent ! Ensuite, les films pendant le festival, chaque film est aussi construit par un rêve donné, n’est-ce pas ? Ils se retrouvent à Cannes et  constituent l’ensemble de rêve.

 

A propos de nous, nous expérimenterons ce rêve avec la perspective des jeunes, de Clap8 et de Paris8. On vous décrira notre perception à temps à partager cette expérience unique.

 

 

Meng

Edito

« Chers étudiants,

Dans le cadre de l’année du cinéma à l’université de Paris 8, je vous propose d’assister au festival de Cannes… »

 

Lundi matin, 9h…non ce n’est pas un rêve !

Notre mission : vous emmener virtuellement sur la croisette du 23 au 28 mai. Allons-nous être à la hauteur ? … Allez, c’est d’accord, mission acceptée ! Critiques de films, coups de cœur (ou non!), interviews et photos…Clap 8, c’est pour nous cinq jours intenses, et pour vous, un pas en exclusivité dans l’un des plus grands festivals de cinéma internationaux! Regards sur le palais des Festivals, la Semaine de la Critique, « Un certain regard », ou encore la Quinzaine des Réalisateurs : A nos plumes et caméras d’étudiants-cinéphiles pour vous faire partager notre expérience ! Film en compétition ou non, projections en avant-premières, rencontres avec des professionnels du cinéma, débats, expositions… Quand Paris 8 fait son cinéma, ça donne ça !

 

Vous pouvez retrouver tous les projets de l’année du cinéma à Paris 8 sur le site www.cinema2012.univ-paris8.fr.

 

Il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter une agréable montée des marches…