On the Job, film philippin de la Quinzaine

On the Job, mais qu’est-ce donc ? C’est un thriller philippin en compétition pour la Quinzaine des Réalisateurs, signé Erik Matti, qui raconte l’environnement politique et carcéral de son pays. Sur le papier, le film semble intéressant. Deux prisonniers, Tatang et Daniel sont engagés par une organisation secrète en tant que tueur à gages. Régulièrement, les deux sortent de la prison pour exécuter leur mission d’homicides ou profiter de leurs familles respectives. Si l’un est plus expérimenté dans le meurtre (Tatang), l’autre est en situation d’apprentissage (Daniel). « Une balle dans la poitrine pour toucher et une balle dans la tête pour être sur », telle est la devise du plus expérimenté.  Non seulement une liberté colossale leur est laissée grâce à ce travail mais il est en de même au sein de la prison qui ressemble davantage à une petite ville souterraine. Corruption et manipulation sont ainsi les mots clés d’On the Job. En parallèle, nous suivons l’histoire de Francis et Joachim, deux policiers en charge d’élucider les nombreux récents meurtres.

Vous le voyez donc, le scénario suscite notre curiosité et nous ne ressortons pas déçus de cette séance ! Un certain temps s’écoule certes au départ et l’entrée dans l’univers du film est périlleuse mais cette longueur est nécessaire pour comprendre la complexité des personnages. Outre ce point, aucun ennui n’est possible. Le film dure deux heures mais passe d’une telle rapidité. De nombreuses surprises, d’actions, de drames, une légère violence, un très bon casting, la recette marche et nous sommes conquis !

 

Mélodie