Un pied devant l’autre

cannes-2016

Il en fallait une, car chaque année doit fournir un bêtisier digne de ce nom. Le redoutable tapis rouge, aussi effrayant qu’attirant a accompli son méfait. Une inconnue à la robe bleue et aux talons visiblement peu stables en a fait les frais.

Oh que je redoute cette montée des marches. Habitante en région parisienne, grande habituée des transports de la capitale où s’entasser ne relève plus de l’option, les escarpins et autres talons de 10 centimètres ne sont pas mon quotidien. Journaliste en devenir, mes journées alternent entre interviews, course folle pour attraper un métro et piétinements d’impatience en attendant mon RER. Autant vous dire que le combo robe longue et talons pointus risque de me mettre à l’épreuve.

C’est ce qui est arrivé à une jeune inconnue en robe bleue, pourtant fendue, et aux talons compensés. Après avoir titubé dangereusement sur les premières marches, le tapis rouge aura eu raison d’elle et ce qui devait être un moment magique au cœur des flashs s’est transformé en une chute en slow-motion.

Pour le moment, je rigole, mais lorsque mon tour viendra de grimper dignement jusqu’au Grand Théâtre Lumière, j’ose espérer ne pas attirer la lumière des projecteurs.
Verdict : mesdames et mesdemoiselles, le style, la classe, le glam, c’est important, mais l’équilibre c’est mieux.

À dans 5 jours petit tapis.