L’auteure de la BD qui a inspiré La Vie d’Adèle s’exprime sur le film

A lire, un billet de Julie Maroh, auteure de la BD qui a inspiré La Vie d’Adèle, palme d’or 2013. Elle revient sur le procédé d’adaptation du film, sur son engagement dans son oeuvre en tant que lesbienne, et donne son avis sur les polémiques autour des scènes de sexe. Lire ici.

Sa bande-dessinée, Le Bleu est une couleur chaude, a été publiée en 2010 aux éditions Glénat.

           

Reprise des films en sélection parallèle à Paris

Séances de rattrapage pour nous, possibilité de voir les films en avant-première pour vous : les prochains jours à Paris, l’intégralité des films en sélection parallèle de cette édition cannoise seront rediffusés à la Cinémathèque, au Forum des Images et au Reflet Médicis.

– La sélection de la catégorie Un certain regard sera reprise au Reflet Médicis du 29 mai au 4 juin.
– La Quinzaine des réalisateurs au Forum des Images du 30 mai au 9 juin.
– Et la Semaine de la critique à la Cinémathèque du 6 au 10 juin.

Bonnes séances parisiennes… et à vos critiques ! Clap8 se fera un plaisir de discuter des films avec vous.

Et Adèle fut primée

Joie, joie, joie de voir Abdellatif Kechiche, Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos monter sur la scène du Grand Théâtre Lumière. Après un début de palmarès peu enthousiasmant pour nous, c’est finalement l’évidence qui s’impose avec Adèle, la grande Vie d’Adèle, forte et romanesque. La qualité de l’interprétation de ses deux actrices, la densité du film et son propos, son récit implacable faisaient de ce film la palme d’or rêvée. Spielberg l’a fait !

Le Palmarès enfin dévoilé

Une palme d’or française cette année, cinq ans après Entre Les Murs de Laurent Cantet, mais aussi quatre réalisateurs asiatiques primés, deux films américains, un iranien et un mexicain. Le territoire cinéma prouve une nouvelle fois son absence de frontières et son aura dans le monde entier.

Meilleur court-métrage : Safe de Byoung-gon Moon

Caméra d’Or : Ilo Ilo d’Anthony Chen

Prix d’interprétation masculine : Bruce Dern dans Nebraska

Prix d’interprétation féminine : Bérénice Béjo dans Le Passé

Prix du scénario : A Touch of Sin de Jia Zhang Ke

Prix du Jury : Tel père, tel fils de Kore-Eda

Prix de la mise en scène : Heli d’Amat Escalante

Grand Prix : Inside Llewyn Davis des frères Coen

Palme d’Or : La Vie d’Adèle d’Abdellatif Kechiche

Hélène, étudiante à Paris 8 et stagiaire au Festival de Cannes

Petite virée au sous-sol du Palais des Festivals où tout le staff cannois s’active pour que tout se passe bien juste au-dessus de leurs bureaux. Nous retrouvons Hélène, stagiaire au service des accréditations et installée à Cannes depuis le début du mois de mai. Auparavant, elle travaillait dans les bureaux parisiens du festival depuis déjà trois mois. Qu’en est-il de son expérience ?

Hélène nous confie que même si elle accrédite les plus grands, elle ne réalise pas l’ampleur du festival et l’effervescence de la Croisette car elle reste toute la journée enfermée dans les bureaux… Un job important mais qui reste dans l’ombre des paillettes et du show permanent de Cannes. Elle vit malgré tout cette aventure pleinement tout en profitant de rencontres avec des équipes de films venues récupérer leurs accréditations, et récupérant parfois quelques invitations pour les projections des films en compétition officielle.

Voici l’équipe qui travaille avec Hélène :

Une tripotée de stagiaires et de saisonniers qui vivent ensemble dans une grande maison aux abords de Cannes. Pas mal pour un stage, non ?
Dimanche, Hélène aura terminé sa mission et partira vers d’autres chemins. Même si, pour l’instant, elle ne pense pas du tout qu’il y ait une vie après Cannes ! Le Cannes blues, ça existe vous croyez ?

Vous pouvez retrouver toutes ses photos de Cannes sur son Tumblr.

Only God Forgives : avis partagés

Maryam (plutôt pour) :

Only God Forgives est un magnifique film mais d‘une violence rare. Magnifique de par les nombreux effets de surcadrage et superbes plans d‘architecture de la Thaïlande. Violent à cause des multiples scènes de bagarres, meurtres et mutilations. Outre ces instants insoutenables pour les âmes sensibles, le film n‘est pas oppressant, l‘ambiance globale ne nous met pas mal à l‘aise. On peut donc profiter des très sympathiques musiques qui agrémentent les différentes poursuites de vengeance et même si le scénario est un peu plat, et que Ryan Gosling déçoit ses fans dans un rôle de fils à maman (malgré lui) exaspérant, on apprécie tout de même pleinement ce drame de Nicolas Winding Refn.

Marine (plutôt contre) :

Errance géographique et cinématographique. Refn rencontre le problème du réalisateur désorienté, parti sur un autre continent comme un Wong Kar-Waï américanisé et finalement complètement déculturé. Les scènes de bordels mystiques s’alternent avec des scènes de violence souvent insoutenables, toujours gratuites et filmées avec complaisance. Jamais on ne retrouvera l’électricité fiévreuse de Drive et le magnétisme de ses images. Ici, elles sont livrées à elle même, se perdent et se diluent, ne sachant que signifier. Même Kristin Scott Thomas en étonnante pétasse blonde ne viendra pas sauver ce constat. Le vide stylisé n’a jamais rien donné d’élégant.

Les autres avis suivent… Cannes n’attend pas !

L’Affiche de la 66ème édition

L’affiche de la 66ème édition du festival se dévoile en animation…

Mettant en scène Joanne Woodward et Paul Newman lors d’un baiser vertigineux, elle est tirée du film « A new kind of love » de Melville Shavelson dont voici l’affiche originale :

Un film de 1963 qui raconte un chassé-croisé parisien et amoureux entre Samantha Blake, une jeune styliste, et Steve Sherman, un reporter qui vient enquêter sur le milieu de la mode. A découvrir ou à redécouvrir pour tous les amateurs de cinéma… et de ce couple mythique. Un avant-goût ici :